L’ASE : un système à repenser – L’analogie du pervers narcissique et ses solutions

Dans son fonctionnement actuel, le système de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) présente parfois des dynamiques qui peuvent être comparées à celles d’un pervers narcissique. Ce parallèle, bien que fort, permet d’illustrer certains mécanismes oppressifs et destructeurs que subissent certaines familles. Cette comparaison vise à mettre en lumière des dysfonctionnements, mais surtout à fournir des pistes pour s’en protéger et agir efficacement.

Le système comme figure de domination

Un pervers narcissique se distingue par plusieurs comportements caractéristiques :

1. Absence de communication réelle : L’interlocuteur ne se sent jamais entendu ni compris, car les échanges sont biaisés.

• Dans l’ASE, les familles témoignent souvent d’un manque d’écoute, où leurs besoins et leur voix sont négligés.

2. Inversion des responsabilités : Les victimes sont rendues coupables des conséquences de leur propre oppression.

• Par exemple, une réaction émotionnelle légitime face à une décision brutale peut être interprétée comme un comportement « inadapté » ou « dangereux », justifiant d’autres interventions.

3. Génération de traumatismes : L’agression émotionnelle ou psychologique engendre un stress et des réactions (parfois violentes ou désespérées) qui servent ensuite de prétexte pour maintenir la domination.

• Les placements abusifs ou les décisions non concertées créent un cercle vicieux : un parent brisé par l’éloignement de son enfant est ensuite stigmatisé pour son incapacité à gérer la douleur.

Les impacts sur les familles et les enfants

Ces mécanismes participent à une déstructuration psychologique des familles :

• Les parents se sentent disqualifiés dans leur rôle éducatif.

• Les enfants, pris dans ce système, développent des insécurités ou des ruptures affectives.

• Les familles se retrouvent isolées, sans alliés ni moyens concrets pour se défendre.

Se protéger du système

Pour ne pas tomber dans ce cercle toxique, il est essentiel que les familles adoptent des stratégies adaptées face à l’agressivité institutionnelle :

1. Maîtriser ses réactions

Rester calme et factuel : Face aux provocations ou accusations injustes, il est crucial de garder son sang-froid. Une attitude mesurée limite les reproches éventuels.

Documenter chaque échange : Conserver des traces écrites, enregistrer les conversations (légalement), et noter tous les faits permet de se défendre en cas de litige.

2. S’appuyer sur des tiers neutres

• Faire appel à des médiateurs, des associations, ou des avocats spécialisés en droit de la famille peut rééquilibrer la relation entre la famille et l’ASE.

• Participer à des groupes de parole structurés pour partager ses expériences et recueillir des conseils fiables.

3. Connaître ses droits

• Étudier les textes fondamentaux tels que la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, ainsi que les lois nationales sur la protection des familles, permet de réagir de manière informée.

4. Se préparer émotionnellement

• Travailler sur la résilience familiale par des consultations thérapeutiques ou des activités renforçant les liens parents-enfants.

Des clés pour transformer le système

Pour sortir d’une logique comparable au fonctionnement d’un pervers narcissique, il est impératif de repenser l’ASE sur plusieurs points :

Remettre l’humain au centre : Replacer l’enfant et sa famille comme partenaires dans la construction des solutions, et non comme des sujets à surveiller.

Former les professionnels : Sensibiliser les intervenants aux traumas causés par leurs actions, et les former à des approches plus empathiques.

Instaurer un contrôle citoyen : Inclure des parents, anciens enfants placés, et des professionnels extérieurs dans la gouvernance du système.

En conclusion

L’ASE n’est pas irréformable, mais son fonctionnement actuel reflète des mécanismes oppressifs qui ne peuvent plus être ignorés. Les familles, en se préparant et en agissant avec stratégie, peuvent se protéger tout en demandant une transformation structurelle. Sortir de cette dynamique passe par une responsabilisation collective, où la violence institutionnelle laisse place à l’écoute, au respect, et à la co-construction.

2 avis sur « L’ASE : un système à repenser – L’analogie du pervers narcissique et ses solutions »

  1. Bonjour,
    C’est exactement ce que je viens de vivre avec les services sociaux de département de Loire-Atlantique. Après des courriers mensongers du papa et des grands-parents de ma fille Jasmine au Procureur et au juge des enfants, j’ai eu entretiens et visite à domicile pour une enquête sociale. Les travailleuses sociales me rendent responsables des conséquences sur ma fille des violences avérées du papa (21 jours d’ITT pour ma fille). Ubuesque. Heureusement, suivie par une psychologue du service de médecine légale et l’assistante sociale placée auprès de la gendarmerie, j’ai pu adapter mon comportement, c’est à dire prendre du recul et garder mon calme. Elles ont décidé la judiciarisation mais pour une mesure éducative intensive tout en insistant sur le fait qu’elles s’étaient fortement interrogées sur un placement pour Jasmine. La juge aux affaires familiales a réservé le droit de visite du papa et c’est heureux. Les choses se terminent bien pour nous mais je pense à tous les parents et surtout aux mamans qui essaient de protéger leurs enfants…et qui risquent placement, condamnation pour non représentation d’enfants…C’est un chemin bien difficile de nous protéger ainsi que nos enfants des violences. Je suis étonnée du manque de formation des travailleuses sociales du département, comparé à d’autres travailleurs sociaux que nous avons rencontrés dans le cadre des procédures judiciaires initiées par le papa et ses parents. Merci de votre attention.

  2. Je suis de tout cœur avec vous. Ma fille a quitté son ex Pn et père de ses trois enfants. Le médecin de famille a fait une information préoccupante contre le père, les écoles des enfants ainsi que la psy des enfants, ma fille a déposé des plaintes pour violences à son égard pour violences psychologiques et physiques à l’égard des enfants. Avec l’Ase, les victimes deviennent des coupables, la mère qui dénonce est une mère trop inquiète, la parole de l’enfant n’est pas entendue, pire elle est remise en cause. On accuse ou tout au moins on laisse entendre que la parole de l’enfant est souffle par la mère. L’ase ne prend aucun recul par rapport au père elle gobe tous ses mensonges, prévient de ses visites donc évidemment le père se contrôle, prépare à manger, n’insulte pas ses enfants quand les travailleurs sociaux sont présents. L’ase a même osé demander à la psy des enfants quelles relations elle entretenait avec la mère sous-entendu c’est votre copine ? La parole des enfants est remise en question en permanence. L’incompétence de l’ase est totale. Leur formation largement insuffisante au regard du pouvoir qu’ils ont sur les personnes. Ils sortent des poncifs, c’est hallucinant. En tant que grand-mère j’ai été contactée par l’ase, je pensais que l’on me donnerait un rendez-vous pour se rencontrer, non un simple appel téléphonique. J’ai du demander comment allait se passer l’entretien, si on allait le poser des questions, guider les échanges autour d’un problématique à éclairer, NOn madame vous dites ce que vous voulez. Hallucinant !!! Résultat , les père pervers narcissique, violent psychologiquement on de beau jour devant eux. Pourtant la violence psychologique est pénalement répréhensible, les violences ordinaires sur enfants aussi, la fessée est interdite insulter les enfants également. Ils n’ont pas l’air d’être au courant. Le comble vous recevez un papier de l’ase à la fin de l’enquête vous informant que l’affaire est classée et non vous vous dites que ce n’est pas possible mais ci le nom de l’enfant indiqué sur le document n’est pas celui de ma fille et le mode de signalement à l’ase indiqué est faux. Là on est carrément dan la faute professionnelle grave. Je suis désespérée car en attendant les enfants souffrent, sont détruits psychologiquement , reviennent souvent blessé physiquement de chez leur père….on est bien mieux écouté et entendu par les gendarmes et leur psy. On se retrouve impuissant surtout en tant que grands-parents. En fait si vous n’avez pas des bleus sur tout le corps tout va bien, circulez il n’y a rien à voir. Ce service de l’ase est juste une honte. Il ne faut pas s’étonner que des enfants meurent sous les coups

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